Pendant trois jours Oxfam et ses partenaires ont examiné le secteur des hydrocarbures au Sénégal pour mieux préparer le terrain de la réflexion sur ce domaine, situer ensemble les enjeux et initier une réflexion sur les stratégies à mettre en œuvre pour une gouvernance saine et favorable aux intérêts des populations.
Selon Amy Glass Directrice d’Oxfam au Sénégal, les récentes découvertes publiquement annoncées concernant le pétrole et le gaz interpellent toute la population sénégalaise et suscitent de nombreuses et diverses questions qui méritent d’être étudiées pour convenir ensemble, entre les différents acteurs d’une démarche efficace favorable à une gouvernance inclusive et concertée du secteur.
Intervenant au cours de l’atelier, Professeur Ismaila Madior Fall Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE Sénégal) a estimé qu’Il faut « un code pétrolier, des investissements, un code général des impôts et domaines attractif pour les investisseurs mais rentable et intéressant pour l’économie nationale ». Mais il recommande de prendre des mesures proactives, afin d’éviter d’attendre que la découverte soit faite avant de définir les mécanismes d’exploitation. ‘Dans ce cadre, tous les acteurs vont se retrouver dans une plateforme de dialogue et participer à la réflexion », a-t-il ajouté.
« Le gouvernement du Sénégal souscrit à une exigence de transparence et s’inscrit dans une démarche de transparence, de dialogue, de partage, pour mieux appréhender, les difficultés à venir dans le sous-secteur des hydrocarbures », a assuré, Mor Ndiaye Mbaye, directeur de cabinet du Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables.
(Avec Oxfam)