Le pétrole entre demande soutenue et crainte du Covid-19
Cours de clôture: Les prix du pétrole ont fini en légère hausse vendredi, dans un marché calme qui a consolidé ses positions après un brutal aller-retour en début de semaine, sans certitude entre une demande élevée et l’inquiétude liée à l’explosion du variant Delta du coronavirus.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison pour livraison en septembre, coté à Londres, a fini la séance en légère hausse de 0,42% ou 31 cents, à 74,10 dollars.
A New York, le baril américain le WTI pour le même mois a progressé de 0,29%, à 64,90 dollars.
Les deux références du marché de l’or noir ont terminé la semaine en légère hausse par rapport à leur niveau du vendredi précédent, mais à l’issue d’une semaine riche en rebondissements.
Après avoir abandonné plus de 8% et 9% respectivement sur les séances de lundi et une partie de celle de mardi, plombés par l’ombre du variant Delta, le Brent et le WTI ont entamé une remontée qui s’est achevée vendredi.
Pour autant, il s’attend à une poursuite de la hausse, à un rythme modéré, soutenue par l’accord de l’OPEP et de ses partenaires de l’OPEP+, annoncé dimanche, car la remontée de la production prévue par l’organisation ne sera que graduelle et étalée sur plus d’un an.
La discipline observée ces derniers mois par l’OPEP semble s’appliquer aussi, pour l’instant, aux pays producteurs qui ne font pas partie de l’alliance élargie OPEP+, en premier lieu les États-Unis, dont la production n’a pas augmenté la semaine dernière.
L’or dépasse les 1800 $ US l’once
Le prix de l’or s’est maintenu au-dessus de 1 800 $ US l’once cette semaine, terminant la période autour de ce niveau, qui est en baisse par rapport au point haut de juillet de la semaine dernière d’environ 1 830 $ US.
Marc Lichtenfeld du Oxford Club est un observateur du marché qui a du mal à comprendre pourquoi l’or ne se porte pas mieux cette année et il a souligné l’impression monétaire, l’impact de COVID-19 et l’inflation comme des facteurs qui devraient pousser l’or vers des sommets records.
Jusqu’à présent, en 2021, ces éléments n’ont pas réussi à faire l’affaire, et Marc a déclaré qu’il voyait un décalage entre les fondamentaux traditionnels du métal jaune et ce qui se passe sur le marché.
Le métal doré s’échangeait ainsi autour de 1802,32 USD l’once, et l’argent autour de 25,22 USD en fin de séance ce Vendredi.
Même si certains analystes pensent que la demande industrielle aidera à pousser le métal blanc au-dessus de la barre des 40 $ US l’once au cours des 12 à 18 prochains mois. L’argent a eu du mal à dépasser les 30 $ US jusqu’à présent cette année. Les panneaux solaires sont l’une des principales utilisations de l’argent, mais on le trouve également dans d’autres applications de haute technologie telles que l’électronique et les véhicules électriques.
Le cuivre fléchit et passe en dessous des 10000 $ US la tonne.
Selon un rapport de Fastmarkets, le sentiment pour les métaux de base reste positif dans tous les domaines. « Certains métaux ont reculé pour se consolider mercredi 5 mai, mais une fois de plus, les baisses ont été limitées et de courte durée et la plupart des métaux ont été poussés à nouveau plus haut ce matin, ce qui suggère que le ton sous-jacent reste haussier », lit-on dans un communiqué, Vendredi.
Le prix du métal rouge était de 9457 $ US vendredi matin.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait pour 9461.50 dollars le vendredi à la clôture.
Le nickel était également dans le vert en fin de semaine.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois s’échangeait pour 19266 dollars le vendredi à la clôture.
La tonne de fer se maintient au dessus des 200 $ US
Après avoir franchi la barre des 150 $ début décembre, il s’est échangé à plus de 180 $ la tonne le 19 avril, un niveau que la matière première n’avait plus atteint depuis mai 2011, pratiquement une décennie. Le fer est à un niveau de 213.81 $ la tonne le 23 juillet à la clôture.
La plupart des observateurs semblent désormais d’accord : le minerai de fer profite bien d’une conjoncture de fond. La meilleure illustration de ce revirement est celle donnée par le géant Fitch. Mi-février, la société de recherche et d’analyses a estimé dans un rapport que le prix du fer suivrait une tendance à la baisse jusqu’en 2025, avec entre autres 120 $ la tonne cette année et jusqu’à 75 $ avant cinq ans. Quelques semaines plus tard, elle a revu ses prévisions, annonçant un prix de 125 $ la tonne à moyen terme, ce qui reste malgré tout en dessous des prix actuels du marché. La Banque mondiale estime par contre que le produit se négociera à environ 135 $ la tonne à l’issue de l’année 2021. En ce qui concerne ces vents favorables qui portent le minerai de fer, notons qu’ils sont liés d’une part à la reprise économique mondiale marquée par une hausse de la demande, et d’autre part aux problèmes d’approvisionnement.
La tonne de Zircon premium s’échange sur le marché chinois entre 1320 et 1450 dollars la tonne CIF (Cost Insurance Fret).
Mining Bulletin market report on April 9-2021
Perspectives du phosphate en 2021: les prix devraient rester élevés
De décembre 2020 à mi-janvier 2021, le prix du DAP américain a augmenté de 7,73%; il est en hausse de 64% depuis janvier 2020. La demande devrait augmenter au cours des cinq prochaines années, parallèlement à l’augmentation de la population mondiale. En fait, la population mondiale devrait grimper au-dessus de 8 milliards au cours des cinq prochaines années, avec une augmentation des terres arables.
Simultanément, de nouveaux projets devraient devenir opérationnels en Egypte, au Maroc, en Chine et en Arabie Saoudite dans les années à venir.
Le prix de la tonne de Phosphate rock (Morocco), 70% BPL, s’échange durant le mois autour de 90 dollars USD.