Venu présider la cérémonie d’ouverture du premier sommet international sur le bassin sédimentaire MSGBC, le ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, a annoncé qu’en fédérant leurs efforts, les pays du bassin MSGBC (Mauritanie – Sénégal – Gambie – Bissau- Conakry), peuvent relever les défis de l’indépendance énergétique et l’accès universel à l’énergie pour l’ensemble de la population d’Afrique.
La découverte d’hydrocarbures au Sénégal »suscite espoir » pour certains, d’autres y voient »une malédiction » à l’image de beaucoup de pays pétroliers, note le ministre, soulignant que les Etats »doivent se prévenir des erreurs de certains et capitaliser les réussites des autres pour arriver à un développement ».
Selon lui, le bassin sédimentaire MSGBC (…) n’a pas encore révélé tous ses secrets et ces potentialités même si plusieurs découvertes de gaz et de pétrole ont été faites ces dernières années sur le site notamment en Mauritanie et au Sénégal.
Kosmos Energy a terminé début 2016 sa première phase d’exploration au large de la Mauritanie et du Sénégal, une campagne qui s’est soldée par des découvertes de pétrole et de gaz dans les champs de Tortue, Marsouin et Teranga. Le champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim, découvert en janvier dernier, est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest avec des réserves estimées à 450 milliards de m3. Il est à cheval sur la frontière sénégalo-mauritanienne.
Il a plaidé pour le développement d’une industrie locale portant une valeur ajoutée sur tous les produits issus des exploitations pétrolières et gazières et le renforcement des institutions pour améliorer l’environnement des affaires. Lire la suite
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